MONTRÉAL - Les résultats ne sont pas annoncés que, déjà, du côté du Parti libéral du Canada (PLC), on se résigne à accepter un autre mandat minoritaire.
Les libéraux devaient se réunir en nombre limité lundi soir à Montréal pour y écouter les résultats électoraux. Autour de 21h, seuls les journalistes et quelques employés politiques étaient présents alors que les résultats en Atlantique étaient compilés.
En mêlée de presse, le coprésident de la campagne libérale au Québec, Pablo Rodriguez, a déclaré qu'il ne verrait pas «quelqu'un faire la fine bouche parce qu'il a reçu un mandat minoritaire ou majoritaire».
«C'est un privilège de diriger le Canada. (...) Lorsque les Canadiens vous donnent cette possibilité-là, vous la prenez, quel que soit le mandat et vous donnez le meilleur de vous-même», a-t-il déclaré aux journalistes en début de soirée.
Au terme de l'exercice, le candidat libéral dans Honoré-Mercier continue de dire que l'élection fédérale était nécessaire, même pendant la quatrième vague de la pandémie, afin de débattre de l'avenir.
«Mais au moins, il y aura un mandat clair. C'est-à-dire qu'il y a eu un débat, il y a eu une élection qui a porté sur la sortie de la pandémie, sur l'après-pandémie, qui tient compte de la pandémie, qui parle de rebâtir l'économie après la pandémie», a expliqué M. Rodriguez.
«Même si c'est un mandat minoritaire, c'est un mandat», a-t-il dit.
La campagne électorale au Québec a été marquée par l'intervention du premier ministre du Québec, François Legault, en faveur d'un gouvernement conservateur minoritaire, et par le débat en anglais qui a donné un nouveau souffle aux troupes bloquistes d'Yves-François Blanchet.
M. Rodriguez n'a pas voulu spéculer sur le nombre de sièges qu'obtiendra le PLC au Québec au terme de l'exercice.
«Moi, je n'ai jamais fixé de chiffre parce que ce serait, à mon avis, un peu arrogant. Je sais que M. Blanchet l'a fait. Moi, je n'irai pas là. Encore une fois, on va prendre le nombre de comtés que les Québécois veulent bien nous donner», a-t-il offert.
M. Rodriguez est également d'avis que le chef libéral, Justin Trudeau, continuera d'avoir la confiance du caucus à «100 %» même s'il est élu à la tête d'un autre gouvernement minoritaire.
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