La pandémie a engendré des dépenses pharamineuses du côté du gouvernement minoritaire libéral de Justin Trudeau.
À l’occasion de la campagne électorale 2021, les autres partis ont emboîté le pas, à un point tel que, peu importe l’allégeance politique, aucune plateforme n’a inclus un déficit sous les 300 milliards de dollars sur cinq ans – même pas celle des conservateurs, qui ont longtemps visé le déficit zéro.
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Ainsi, un milliard de plus ou de moins; ça ne fait plus sourciller personne.
«On se croirait revenus dans les années 1970, a commenté Yves Boisvert, chroniqueur à La Presse, sur les ondes de Noovo lors de la soirée électorale lundi. Il n’y avait aucun nouveau programme de trop beau, aucune dépense inintéressante, ce qui a mené à des politiques comme l’obligation de dévoiler une plateforme économique pour en vérifier la crédibilité.»
Voyez l’entretien de Noémi Mercier avec Yves Boisvert, ainsi qu’avec Mia Homsy, PDG de l’Institut du Québec, et Jonathan Trudeau, analyste politique.